Accompagner la transition énergétique
de la Guyane

 

EDF PEI, filiale à 100% du groupe EDF, construit et exploite des centrales électriques de dernière génération dans les régions d’outremer et en Corse. Ces zones, non interconnectées à la différence de l’hexagone, n’ont d’autre choix que de disposer sur leur sol des capacités de production nécessaires pour garantir leurs consommations électriques. La Guyane est considérée comme une île électrique, et bénéficie à ce titre d’un système électrique insulaire.

Pourquoi la centrale du Larivot répond aux besoins énergétiques de la Guyane ?

Alain Delorme Directeur général de EDF PEI explique comment la centrale du Larivot répond aux besoins énergétiques du territoire de la Guyane.

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Aujourd’hui, avec 66% de son énergie produite par des énergies renouvelables, notamment grâce au barrage de Petit-Saut, la Guyane est déjà le département français doté du plus fort taux d’EnR(*). La centrale du Larivot répond à l’ambition de la Guyane d’atteindre le 100% EnR(*) en 2030, voire avant.

EnR(*) : énergie renouvelable

Sécuriser l’approvisionnement électrique sur l’île de Cayenne

L’accroissement de la population guyanaise nécessite des moyens de productions plus importants. La centrale du Larivot permettra d’équilibrer l’offre et la demande énergétique.

Petit-Saut

La centrale du Larivot, dont la capacité de production est prévue pour 25 ans, fournira une puissance totale garantie de 120MW pour accompagner le développement économique et démographique du littoral, sécuriser les besoins de l’île de Cayenne. Elle pourra moduler sa puissance et son énergie en fonction de l’évolution des moyens de production sur le territoire et des besoins énergétiques de la population. La centrale du Larivot est située sur l’île de Cayenne, à proximité des secteurs de forte consommation électrique.

Elle est implantée dans une zone destinée à la construction d’activité industrielle et artisanale (AUs1 du Plan Local d’Urbanisme) de la ville de Matoury, un secteur dont l’histoire industrielle a commencé avec la PIDEG (Pêcheries Industrielles de Guyane française). La proximité des lignes à haute tension permettra de limiter les travaux de raccordement au système électrique. Afin de permettre son intégration au paysage, la centrale sera entourée d’un large rideau d’arbres.

Favoriser l’émergence des énergies renouvelables
sur le territoire

Energies renouvelables

Conformément à la réglementation en vigueur dans les Zones Non Interconnectées (Article L 322-10-1 du code de l’énergie), l’alimentation du réseau sera principalement fournie par la production électrique issue des énergies renouvelables. Le système garantira l’utilisation d’énergie hydroélectrique et solaire en priorité.

La Guyane a une consommation d’énergie croissante. Pour sécuriser l’approvisionnement du réseau, le territoire a besoin d’un système mixte de production d’énergie. La centrale thermique du Larivot ne s’oppose pas aux autres énergies renouvelables, mais contribue au contraire à leur développement.

La centrale peut moduler sa capacité de production de façon quasi instantanée en démarrant ou en arrêtant ses moteurs très rapidement : elle s’adapte à la fourniture d’énergie par les sources intermittentes. Ce mode de production favorise le déploiement des énergies renouvelables sur la Guyane, tout en sécurisant la fourniture d’électricité auprès des usagers.

Alain Delorme Directeur général de EDF PEI explique pourquoi la centrale du Larivot favorise le développement des énergies renouvelables en Guyane.

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Les énergies renouvelables à puissance garantie

Manque d’eau, de soleil ou de vent, la production d’électricité par les énergies renouvelables intermittentes est soumise aux aléas climatiques. Quand la source vient à manquer, le relais est pris par les énergies renouvelables garanties notamment par la centrale biocombustible du Larivot.

Les énergies renouvelables à puissance garantie
Thermique

Thermique (défriche, biocombustible, déchets)

Les énergies renouvelables intermittentes
Energies

Photovoltaïque, Eolien, Hydraulique

Une centrale équipée des dernières technologies

La centrale du Larivot bénéficiera d’équipements de pointe, qui se démarqueront par leur haut niveau de performance technique et environnementale.

Centrale du Larivot

Pour répondre aux besoins énergétiques du littoral, la centrale du Larivot a profité de l’expérience de toutes les autres centrales d’EDF PEI. Son circuit de refroidissement fermé permettra une économie d’eau conséquente et le système de filtration des fumées (SCR) améliorera la qualité de émissions atmosphériques. Le contrôle de commande numérique permettra une meilleure optimisation des process. Un projet bâti sur plus d’1million d’heures d’exploitation !

7 moteurs alimentés en biomasse liquide dès la mise en service de la centrale

La centrale du Larivot sera alimentée par du biocombustible.
Ce nouveau combustible, à base d’huile végétale, sera conforme à la directive européenne RED 2. Les huiles de palme et de soja sont exclues.

Biocombustibles, les engagements d’EDF PEI

Respect de la directive européenne RED II (2018) :

  • Contrôle et certification de la filière d’approvisionnement par un organisme agréé par l’UE.
  • Ressource garantie durable, respectueuse de l’environnement.
  • Pas de déforestation.
  • Au moins 65% d’émissions CO2 évitées en analyse cycle de vie du produit par rapport aux combustibles fossiles.
  • Pas de concurrence avec les cultures alimentaires.

Une des pistes étudiées est le cupuaçu.

Image : fruits du cupuaçu

Biomasse
Cupuaçu

EDF PEI espère que l’alimentation de la centrale du Larivot en biomasse liquide favorisera l’émergence de filières locales d’approvisionnement. Un partenariat a d’ores et déjà été mis en place, notamment avec l’INRAE et la Préfecture, pour accompagner la recherche et le développement sur des biocombustibles guyanais.

Convertir le parc thermique d’EDF PEI aux biocombustibles

EDF PEI se développe dans les énergies renouvelables. Ces centrales thermiques de Martinique, de Guadeloupe et de l’île de la Réunion seront progressivement converties aux biocombustibles.

Parc Thermique

Parc de production EDF PEI 

Un premier test de fonctionnement réussi en Guadeloupe

Une campagne de test de fonctionnement à la biomasse liquide (B100 ou biodiesel) a été réalisée avec succès en juin-juillet 2020 sur un des moteurs de la centrale de Jarry en Guadeloupe. 

  • Performances du moteur maintenues
  • Apport au réseau électrique préservé

Emissions atmosphériques améliorées : réduction significative des poussières et des oxydes de soufre, et gain en CO2 de 65% minimum sur le cycle ACV (Analyse du Cycle de vie) grâce à la nature du produit et à sa filière d’approvisionnement (RED 2).

Essai Biomasse
Essai Biomasse

Pour une mise en œuvre prochaine … à la Réunion

Centrale Réunion

La centrale de Port Est doit être la première à fonctionner à la biomasse liquide. Elle deviendra ainsi la première centrale thermique moteurs du groupe EDF à fonctionner à la biomasse liquide.

Une canalisation de transport qui se fera discrète

Pour alimenter la centrale, une canalisation fera la jonction entre le port de Dégrad-des-cannes, où sera réceptionné le biocombustible, et l’unité de production du Larivot. Cette canalisation, de 40cm de diamètre, fera 14 km de long.

Canalisations

Un bureau d’étude, expert et reconnu en matière de canalisation de transport de combustibles, a été mandaté par EDF PEI pour définir le tracé de la canalisation, sa conception et sa construction.

Suivant les mesures environnementales ERC (Eviter – Réduire – Compenser), EDF PEI a favorisé l’implantation de la canalisation de transport dans le domaine public. Le tracé passera majoritairement le long des infrastructures routières.
Pour les parcelles privées, des échanges ont eu lieu avec chacun des propriétaires concernés par le tracé concernant le linéaire et les conditions de passage. Les travaux n’engendrent aucune expropriation de propriétaires.

La canalisation sera enterrée sur la totalité du tracé

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La canalisation sera enterrée sur la totalité du tracé, sur 1m de profondeur minimum, pour résister aux intempéries et prévenir des dégradations éventuelles. Elle ne sera pas visible après la phase de chantier. Cette solution permet d’intégrer harmonieusement le transport du combustible dans le paysage, qu’il soit urbain ou naturel. 

Les travaux de pose de la canalisation de transport du biocombustible sont prévus pendant les saisons sèches.

Un chantier exemplaire en terme de sécurité

La centrale du Larivot bénéficiera de technologies et d’innovations éprouvées, qui assureront la meilleure sécurité pour les personnels comme pour les riverains.

EDF PEI a mis en place une commission de sécurité avec l’appui d’un tiers externe qui s’assurera de la bonne coordination des activités sur le chantier et accompagnera les intervenants sur la prévention et l’analyse des incidents tout au long de la construction.

Chantier Exemplaire

1ère commission de sécurité du CISSCT (collège interentreprises de sécurité de santé et des conditions de travail), sur le chantier du Larivot le 3 juin 2021.

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Bien que proche de la mer et de la mangrove, la centrale du Larivot ne risque pas d’être inondée. Le site retenu pour la construction est situé en dehors des zones d’aléas inondation au titre du PPRI en vigueur sur l’île de Cayenne (Plan de Prévention du Risque Inondation). Le choix de  son emplacement a été considéré après de nombreuses études sur la pluviométrie de la Guyane et les projections sur l’évolution du réchauffement climatique sur les 40 prochaines années. La centrale sera également construite sur une plateforme surélevée.

Alain Delorme Directeur général de EDF PEI explique comment la centrale du Larivot est préservée des inondations.

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Chantier du Larivot

MENTIONS LÉGALES