Préserver l’environnement et la biodiversité
Une priorité pour EDF PEI pendant toute la phase de développement, de construction et de fonctionnement de la centrale
La centrale du Larivot sera construite sur l’Ile de Cayenne, une zone où la pression anthropique et urbanistique est très forte. Etudes et concertation avec les acteurs environnementaux et institutionnels ont permis d’établir un plan de mesures ERC (Eviter – Réduire – Compenser) innovant et pertinent, en cohérence avec les attentes du territoire.
Une implantation choisie pour préserver la biodiversité
Eviter, réduire, compenser (E-R-C) les impacts sur l’environnement
Un inventaire faunistique et floristique complet a été réalisé par le bureau d’études indépendant BIOTOPE, expert de la biodiversité amazonienne, sur l’intégralité des 110 hectares acquis par EDF PEI. Cette étude s’est déroulée sur un an afin de couvrir la saison sèche et la saison humide.
La majorité des espèces faunistiques recensées sont de l’avifaune et survolent l’ensemble de la zone du Larivot. Suite à cet inventaire et aux recommandations des bureaux d’études spécialisées, EDF PEI a adapté et optimisé l’implantation de la centrale.
La majorité des espèces floristiques recensées sont relativement communes sur le territoire de la Guyane. Mais le terrain comprend toutefois deux espèces protégées : Ouratea cardiosperma et Crudia Tomentosa.
La méthode E-R-C a également été réalisée sur toute l’ile de Cayenne pour définir un tracé de moindre impact pour l’implantation de la canalisation en biocombustible.
La canalisation de transport passera presque intégralement le long d’infrastructures routières existantes de façon à préserver les espaces naturels.
Une emprise de 10 ha pour 150 ha sanctuarisés, dont 80 ha, pendant 99 ans pour préserver la biodiversité.
Une surface 10 fois supérieure à l’emprise de la centrale sera protégée, bien au-delà de la durée d’exploitation de la centrale.
Protéger la mangrove
EDF PEI a volontairement positionné la centrale en dehors de la mangrove présente sur le terrain. Afin de garantir la préservation de ce milieu, EDF PEI a par ailleurs sanctuarisé un secteur de 150 ha, dont 80 ha comprenant la mangrove Leblond, pour une durée de 99 ans dans le cadre d’une obligation réelle environnementale (ORE) : bien au-delà de la durée d’exploitation de la centrale qui est de 25 ans. Une convention a été signée avec le Parc Naturel Régional de Guyane (PNRG) pour mettre en place un plan de gestion et de valorisation du site financé à hauteur de 452 000 € par EDF PEI avec le concours de la CTG.
Cette canalisation alimentera la centrale du Larivot en biocombustibles depuis le port de Dégrad des Cannes.

EDF PEI est allé au-delà des directives ERC imposées par le législateur en choisissant des mesures pour préserver l’environnement et protéger la biodiversité locale, sur toute la durée de vie de la centrale, sans oublier la dimension sociale.
L’implantation de la centrale, comme le tracé de la canalisation de transport, suit les recommandations de moindre impact environnemental.
L’ensemble du projet a été pensé pour réduire sensiblement l’emprise foncière et pour limiter le déboisement.
Performance environnementale…
La centrale du Larivot bénéficiera d’équipements de pointe, qui se démarqueront par leur haut niveau de performance technique et environnementale. Ces nouveaux modes de production permettront de réduire considérablement l’impact du site sur l’environnement :
0 émissions directes de CO2
Réduction de 80% des NOX à l’échappement (oxydes d’azote)
500 000 tonnes d’eau économisée,
soit 2 fois la consommation annuelle d’une commune comme St Georges de l’Oyapock.
… et amélioration de la qualité de l’air de l’Ile de Cayenne
La centrale du Larivot a été conçue pour ne pas avoir d’impact sanitaire sur les populations. Les cheminées sont hautes et dotées de système de dénitrification des gaz d’échappement, véritables « pots catalytiques ». L’utilisation de biocombustible permet de réduire son impact carbone et de ne pas émettre de dioxyde de souffre. L’énergie tirée de la biomasse est en effet une énergie renouvelable avec un bilan carbone neutre en émission directe (dites « scope 1 » dans les normes internationales) dans la mesure où le CO2 dégagé par la combustion des bioénergies est compensé par le CO2 absorbé par les végétaux lors de leur croissance.
Prévenir les risques
Risques d’inondation ou de submersion marine, risques incendie, sécurisation de la canalisation de transport, plusieurs études ont été réalisées par des bureaux d’études spécialisés indépendants afin de quantifier les risques et de définir les mesures adaptées.
Le terrain sera remblayé et la centrale surélevée sur une plateforme à 3,00 m NGG (système d’altitude : niveau moyen de la mer à Cayenne). Les études ont permis de vérifier et de confirmer que cette surélévation n’entrainera pas d’augmentation du risque inondation pour les parcelles voisines.
De nombreux mécanismes de prévention et de protection de la canalisation de transport seront mis en place pour préserver les milieux et la population :
- Enfouissement de la canalisation à 1m minimum sur toute sa longueur
- Système de détection de fuite en continu avec une précision de localisation d’1m, connecté à une salle de contrôle
- Système d’alerte en continu en cas de dégradation volontaire ou involontaire
- Protection cathodique contre les risques de corrosion
- Signalisation externe
- Grillage avertisseur tout le long de la canalisation
- Vérification par une société prestataire le long du tracé pendant la durée d’exploitation de l’ouvrage
- Dalles de protection au-dessus de la canalisation dans les zones les plus urbanisées, …

Préserver le site de toutes dégradations
La convention avec le PNRG permettra aussi de nettoyer des zones menacées de dégradation par des dépôts d’ordures sauvages, agir contre le braconnage et le prélèvement non autorisé d’espèces végétales et préserver ce secteur d’installation d’habitats illégaux.

Soutenir les activités pédagogiques et scientifiques autour de la biodiversité
La ferme pédagogique du Larivot, qui jouxte la centrale, sera restaurée, permettant à l’association Protecta d’améliorer l’accueil du jeune public. Les animations proposées s’articulent autour de la valorisation de l’environnement, de la faune et de la flore du Larivot : sentier découverte, verger, palmeraie, bassins piscicoles, … et s’adressent aux scolaires, périscolaires et associations.

L’idée consiste à se servir du support de la ferme et de son environnement pour amorcer, illustrer ou étayer les savoirs que les enfants construisent en classe : c’est de la pédagogie active […].,les enfants ont besoin de voir, mais aussi d’entendre, de toucher, de participer pour comprendre.

Repeupler les sites avoisinants de palmiers murumuru, une espèce endémique
à enjeu patrimonial

Les graines et jeunes plants de murumuru récoltés sur le site d’EDF PEI ont été mis en germination et préservés par l’Agroforestière, une pépinière guyanaise spécialisée dans les essences locales. L’objectif recherché est de transplanter ces plants dans des écosystèmes similaires et proches du site de la future centrale afin d’assurer la préservation et le développpement de l’espèce.
